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Passang & Thinlay's blog
8 juin 2009

FERMER LA PORTE ET BATTRE LE CHIEN

2005_2_7_hk_antitorture

Fermer la porte et battre

le chien

(proverbe chinois)

traduction:

dégager les curieux (journalistes par ex.)

pour flinguer tranquillement.

Un jeune chinois de quinze ans a écrit le poême suivant à Tian'anmen

J'entends résonner en moi l'appel de la démocratie

Je  sens le feu de la liberté brûler mon coeur,

A l'image de ces sages du passé qui osèrent rêver.

Je dois suivre leur pas. Je suis prêt

à verser mon sang, à donner ma vie

Tout comme eux, pour notre terre aimée.

Le passé est révolu. Après cinq mille ans de féodalité,

Il nous faut briser nos chaînes.

Le passé est révolu. Après quarante ans de tyrannie,

Laissons tomber nos chaînes.

Me voici devenu graine d'espoir.

Adieu, ma mère, mon pays.

Terre aimée, je sèmerai en toi la démocratie.

Merci de m'avoir nourri, merci de m'avoir élevé,

D'avoir fait de moi ce que je suis.

Je t'offre mon amour, mon respect.

Adieu ma mère, mon pays.

Me voici devenu étincelle. Je suis la graine de feu,

Qui embrasse la liberté,

Qu'elle brille à tout jamais, mon peuple,

reflet de ta force et de ta pureté.

Adieu ma mère , mon pays.

Sans commentaires. Ce poême est cité dans le livre:

"l'homme de la place Tian'anmen" de Adrien Gombeaud

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