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Passang & Thinlay's blog
11 octobre 2009

Un « dieu de la Fortune » sur le plateau Qinghai-Tibet

Zhang Chunqi, employé de Sanyuan à Beijing, un grand groupe de l'industrie laitière chinoise, est un cadre d'assistance au Tibet. Il s'est consacré trois années à la recherche scientifique pour réussir à élever la vache Jersey sur le plateau Qinghai-Tibet, surnommé le Toit du monde. Ses méthodes innovantes ont ainsi permis d'ouvrir une nouvelle voie de développement pour les bergers tibétains. Lui-même est amicalement appelé « le dieu de la Fortune » par les habitants locaux.

Au Tibet, haut lieu touristique, le lait est très cher et, en général, un kilo de lait peut être vendu jusqu'à 10 yuans. Ainsi, d'innombrables bergers espèrent gagner de l'argent via l'élevage de vaches. Cependant, le Tibet, qui possède un paysage pittoresque, n'est pas adapté à un tel élevage. Les gouvernements à tous les niveaux ont investi d'énormes sommes dans l'introduction de toutes sortes de vaches. Jusqu'à présent, ces essais s'étaient tous soldés par des échecs.

Diplômé de l'Université d'Agriculture de Beijing, Zhang Chunqi travailla une dizaine d'années dans le secteur des vaches du Groupe Sanyuan de Beijing, avant d'occuper le poste de chef de service de la semence congelée de yack dans le district de Dangxiong, situé dans la région autonome du Tibet.

En surmontant de nombreuses difficultés, comme le grand froid et le manque d'oxygène, Zhang a procédé à un nombre important de recherches et d'analyses. En novembre 2004, il a soumis au gouvernement un rapport sur la faisabilité du projet « d'introduction et de généralisation des vaches de qualité à Dangxiong, dans la ville de Lhassa ». Grâce au soutien et aux aides de l'État, du gouvernement de la région autonome du Tibet, ainsi que du groupe Sanyuan de Beijing, ce projet a rapidement été classé parmi les projets pilotes de vulgarisation scientifique de l'agriculture en 2005, et a obtenu un fonds d'un million de yuans de la part de l'État. Ce projet, mis en place depuis le début de l'année 2006, a, jusqu'à présent, obtenu des résultats encourageants.

Grâce aux efforts inlassables de Zhang, 76 descendants hybrides entre vaches Jersey et yacks ont ainsi été obtenus. Selon les spécialistes du secteur, ces vaches pourront produire de 2 000 à 3 000 kilos de lait par an, soit une production 10 à 15 fois supérieure à celle des yacks ordinaires. Chaque vache hybride rapportera 20 000 à 30 000 yuans à ses propriétaires.

Selon Zhang, le rire des bergers tibétains reste la plus belle récompense qu'il ait obtenue.

french.china.org.cn     2009/10/10

_yack

TASHI: Alors pour commencer , les yacks sont des mâles , donc pas de lait. Il faut parler de dri

deuxièmement: pour produire du lait il faut qu'elles mangent en quantité suffisante et il n'y a pas si longtemps on parlait de détérioration et érosion du sol, comment comptent-ils  faire?

Troisièmement: Si ces vaches hybrides rapporteront au final 20000 à 30000 yuans aux éleveurs, le prix d'achat doit être en rapport. Les chinois vont-ils  offrir ces vaches aux Tibétains? ça m'étonnerai beaucoup

CE N'EST QUE MON AVIS

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Commentaires
T
de lire "Tibet, au-delà des illusions" de Elisabeth Martens et d'après elle tout est formidable au Tibet alors j'ai décidé d'aller vivre là-bas ^^<br /> <br /> Un livre sans interêt
C
Evident.Ce ne sont pas les nomades tibétains qui en auront.Il ne faut pas se leurrer.
B
Gageons que les seuls propriétaires de ces charmantes bestioles transgéniques seront<br /> chinois...<br /> <br /> c'est peut-etre pour ça qu'ils ont sédentarisé de force les nomades tibétains...
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