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Passang & Thinlay's blog
13 juin 2009

POUR LA PREMIERE FOIS

RolandGross

Un Wettolsheimois, Roland Gross, publie le premier dictionnaire

franco-anglo-germano-tibétain.

Un travail engagé il y a douze ans, au contact des réfugiés tibétains

en Inde et au Népal.

812 pages, 4700 mots de tibétain et 2100 phrases du langage courant,

avec leurs traductions en français, en anglais et en allemand,

160 chapitres consacrés aux aspects de la vie tibétaine

(ethnies, géographie, religion, médecine, flore, coutumes…),

500 illustrations, le tout pesant près d’un kilo : le dictionnaire que

vient de publier Roland Gross n’est pas seulement une somme,

fruit d’un travail qui a occupé une bonne partie de sa première

douzaine d’années de retraite, mais c’est surtout l’expression d’une passion.

« J’ai découvert le Tibet il y a plus de quarante ans, en tombant

sur le livre de Fosco Maraini, "Tibet secret". Depuis, je n’ai cessé

de m’intéresser à ce pays et à son peuple. »

« C’est par paresse que j’ai imaginé de faire mon dico à moi »

Quelque 200 ouvrages traitant du sujet sont venus rejoindre le livre

de Fosco Maraini dans la bibliothèque du retraité, à Wettolsheim.

Mais, surtout, Roland Gross s’est rendu au Tibet, en touriste, avant

de participer à cinq chantiers, en Inde et au Népal, dans le cadre de

son activité de bénévole au sein de l’association Tibet Libre rebaptisée

Solhimal (Solidarité avec les peuples de l’Himalaya).

Une association basée à Strasbourg, qui œuvre depuis vingt ans pour

venir en aide aux réfugiés tibétains.


On peut comprendre qu’un esprit pragmatique comme celui de cet

ancien cadre des Ets Schlumberger de Guebwiller ait pu préférer payer de

sa personne en travaillant dans les camps de réfugiés, plutôt que de défiler

sous une banderole pour réclamer la fin de l’oppression du peuple tibétain.

Mais de là à s’atteler à ce travail de moine pour réaliser

un dictionnaire quadrilingue…


« Il existe bien sûr des dictionnaires, notamment anglo-tibétains,

note Roland Gross. Pour me débrouiller sur place, il me fallait aussi

un dictionnaire franco-anglais. Ce qui devenait encombrant.

C’est donc par… paresse que j’ai imaginé de faire mon dico à moi,

en trois langues dans un premier temps, puis en quatre, en rajoutant

l’allemand. Tout en un. Plus commode. »

Roland Gross a commencé par « des notes éparses, puis des cahiers,

des classeurs. C’est finalement, avec l’aide de mes amis tibétains,

ainsi que du professeur Jean-Paul Gangloff, pour l’anglais, et de

Théo Rittelmeyer, journaliste à L’Alsace, pour l’allemand, que

l’ouvrage a pu prendre sa forme définitive. »

Les plans d’une clinique à construire

Même s’il ne participe plus aux chantiers sur place, il continue,

aujourd’hui encore, à apporter son aide bénévole. Sur son bureau

s’étalent les plans d’une clinique à construire dans un camp de

réfugiés tibétains du Népal. Loin des discours, un travail concret et utile...

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Commentaires
B
Fait de façon artisanale, il est unique en son genre;j'aurai aimé qu'il y eut en plus la traduction phonétique.M.Roland Gross m'a gentiment expliqué qu'à propos de la phonétique il lui était difficile de la joindre puisque selon les langues elle diffère beaucoup.Ce qui l'aurait obligé de rajouter 3 phonétiques par mot et il pensait qu'il aurait dépassé alors les 1200 pages.<br /> Pour ceux qui s'intéressent à la langue tibétaine<br /> il est de bonne utilité, original, on y trouve aussi des recettes, exemples de courrier, etc...<br /> Je ne regrette pas de l'avoir et de plus les bénéfices sont versés à Solhimal, alors...
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